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Message par mimipunkchou Ven 20 Nov - 23:01

Marjorie, Alice et moi avec les jumeaux au Nouveau Casino!

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Message par mimipunkchou Mer 17 Fév - 16:25

Comme d'habitude, lien (merci Vik!) pour une jolie version avec photos (merci Gilles!)



Premier concert de l’année en ce samedi soir de février, mon septième des Bishops, une agréable façon d’attaquer 2010, ça aurait été sympathique de terminer 2009 de la même façon, mais comme mes Londoniens préférés n’ont pas daigné passer par Paris lors de leur mini-tournée française de décembre, ce ne fut pas le cas et cela fait presque quatre mois que je ne les ai pas vus. Alors ce soir je suis impatiente, prête à en découdre !
Lorsque j’arrive devant la salle vers 20 heures, il n’y a que Gilles, ce qui semble présager que la notoriété n’est pas encore tombée dessus sans prévenir sur les Bishops. Personnellement je n’aime pas trop les gros rassemblements de foule, mais là on devait être cinquante à tout casser dans la salle, c’est bien dommage vue la soirée de rêve que nous allons passer (mais au moins pas de problème pour le premier rang ; je vais d’ailleurs vivre ce que je pense être mon premier concert des Bishops sur une barrière ( !!!) alors que je doute fortement qu’il y ait des débordements de foule ce soir…)
Exsonvaldes, le groupe français qui ouvre la soirée, monte très vite sur scène. Je ne connaissais que de nom, et ne savait pas trop à quoi m’attendre. C’est un quatuor, deux guitares acoustiques, une batterie discrète, une basse. Paroles en anglais, mais on sent vraiment que le chanteur est à fond dans ses textes. Si assez souvent ce genre de groupe très pop a plutôt tendance à m’endormir un peu, là je dois avouer que je suis bluffée par les capacités vocales, non seulement du chanteur, mais aussi des autres membres du groupe aux chœurs. Le guitariste utilise aussi un petit xylophone, s’il y a un truc que j’adore ce sont les instruments qui paraissent incongrus dans un concert rock, alors je suis aux anges. Lorsque Simon casse une corde de sa guitare et va en chercher une autre, c’est méchant à dire mais je le suis encore plus : je déteste tellement les spectacles rodés où il n’y a pas d’âme, pas d’imprévus. Ouf ! Il y a bien une autre guitare de disponible, Simon nous informe qu’il ne sait pas trop ce que cela va rendre, mais en l’occurrence, je n’ai rien relevé de choquant. Moments marquants du concert, lorsque le groupe dédicace le titre Everything I See à Chris le batteur des Bishops (parce qu’il adore cette chanson et parce que c’est un chic type, nous explique Simon), puis encore une autre dédicace, cette fois-ci au personnel de la salle que le groupe connaît très bien pour y avoir répété, un titre a capella très sympa sur lequel la qualité des voix ressort encore davantage. Le set fut court mais très bon, des musiciens très simples, heureux de jouer, un mini rappel d’un seul titre, et le rouleau compresseur Mintzkov peut commencer son installation.
Ce sera mon deuxième concert du quintette belge après le Nouveau Casino en octobre (déjà en compagnie des Bishops) et si la dernière fois j’avais au premier abord jeté une oreille simplement curieuse, j’avais tellement adoré que ce soir j’ai hâte que le groupe ouvre les hostilités. Deux guitares, clavier, basse et batterie, et aucun instrument ne fait office de figuration, ça envoie dès les premières notes ! Ce soir pourtant le groupe est malade nous informera le chanteur, mais grâce à nous, ils se sentent déjà mieux ! Ils ont effectivement l’air bien enrhumé, surtout le batteur, mais très pros, ils vont faire malgré tout plus qu’assurer, ils vont tout déménager ! Du chant habité de Philip au puissant jeu de batterie de Minchul, en passant par la complémentarité des deux guitares et la très jolie voix de Lies qui vient se poser par-dessus l’ensemble de temps à autre, tout est parfait et nous transporte dans un autre monde. C’est violent tout en restant mélodieux. Philip nous fait part de la joie du groupe de faire cette mini-tournée française en compagnie des « great guys » d’Exsonvaldes et des Bishops. C’est la soirée des petits incidents au Forum, puisque le micro de la grosse caisse trouve le moyen de se casser la figure, et l’autre guitariste viendra lui-même le remettre en place avant l’intervention du staff. Tous ces petits détails nous font ressentir la joie d’être au premier rang, ceci alors qu’il n’y a même pas de deuxième rang à proprement parler, les personnes les plus proches de nous se tenant à quelques mètres. Pourtant le son n’est pas particulièrement fort, et je ne pense pas avoir la tête d’une dangereuse pogoteuse ! Malgré un public un peu mou et clairsemé donc, le concert se poursuit avec un groupe qui donne le meilleur de lui-même, jusqu’à l’apothéose. State qui clôt le set avant là encore un rappel ultra-court d’un seul titre, commence par une partie de batterie mémorable sur laquelle vient se greffer une impeccable ligne de basse, ce duo de la section rythmique réapparaissant d’ailleurs plus tard dans le titre pour la plus grande joie de nos oreilles. Sans aucun doute, chaque musicien de Mintzkov aurait les capacités de mener une belle carrière solo, mais l’alchimie entre eux va encore plus loin. Malgré l’arrivée imminente de mes petits chouchous de la soirée, je regrette de les voir quitter la scène après un set sans nul doute trop court.
De surcroît, une bonne demi-heure s’écoule pendant l’installation du pourtant beaucoup plus minimaliste matériel des Bishops, demi-heure qui voit de ce fait s’envoler mes chances d’attraper le dernier RER. Je vois les choses avec philosophie, au moins je n’aurai pas à choisir entre ledit RER et mes autographes ! Si en octobre, avec deux concerts en trois jours aux setlists quasi-identiques, j’avais vu s’émousser un peu mon indéfectible amour pour la musique des Evêques, mon intérêt ce soir est relancé de manière fort inattendue : ce ne sont pas deux micros qui sont installés, mais bel et bien trois ! Gilles et moi sommes perturbés : un guitariste supplémentaire ? L’harmonie visuelle créée par les jumeaux va être un peu gâchée, pensai-je. A moins que ce soit un frère Bishop qui rejoigne le groupe ? Je suis intriguée et impatiente de connaître le fin mot de l’histoire. Sur le coup de 23 heures, les Bishops montent sur scène et effectivement ils sont quatre : le petit nouveau, qui n’est d’ailleurs pas si petit que ça, a un indéniable air de famille, ce que confirmera Mike un peu plus tard. C’est officiel, Alex, jeune frère des jumeaux, a rejoint le groupe en tant que guitariste additionnel. Sur le papier, c’est fantastique pour moi : les Bishops qui se multiplient, le rêve ! Dans la réalité, il faut quand même s’adapter au changement. Sans s’embarrasser de fioritures, le groupe attaque sur Higher Now. Le changement apporté par cette seconde guitare n’est pas radical, mais reste marquant pour une habituée comme moi. Sur certains morceaux, ça me perturbe un peu, sur d’autres, notamment I Can’t Stand It Anymore, l’apport est nettement positif. Le son me paraît dans l’ensemble plus lourd qu’au Nouveau Casino, mais je ne suis pas sûre que tout le mérite en revienne à Alex. L’air timide et appliqué, celui-ci tient bien plus de Pete que de notre infatigable Mike dans son comportement. Si j’ai bien suivi, il avouera pendant sa seule intervention parlée être moins bon guitariste que son frère. Un frère qui comme d’habitude nous gâte de nombreux solos, bondit à gauche et à droite, et peut maintenant se payer le luxe de choisir avec lequel de ses frangins il va aller gratouiller un peu avant de rejoindre donc cette toute nouvelle place centrale. Pete pour le coup, paraît plus effacé qu’à l’habitude, il ne s’adressera pas du tout au public. Petit point vestimentaire de cette review, c’est aux Bishops mode « débraillé » auxquels nous avons le droit ce soir, pas de veste (le Mac Daid’s au Havre est le seul endroit où je les ai vus monter sur scène sans veste, et c’était sans nul doute dû à la chaleur torride qui y régnait ce soir-là). Les cheveux de Mike ont pas mal poussé, il n’est plus vraiment « tiré à quatre épingles » comme lors de mes concerts précédents. En revanche, toujours cette même énergie et ce plaisir de jouer communicatifs, ressortant même davantage avec ce nouveau frangin stoïque à ses côtés. La setlist impeccable aux popsongs imparables alterne avec bonheur morceaux des deux premiers albums et petites nouvelles, que Mike m’avait promises en octobre et sur lesquelles la présence d’Alex sonne beaucoup plus naturelle. Good Feeling est un titre adapté en ce samedi soir, nous informe Mike. Frustrations, en revanche, est plus sombre. Chase The Night, que j’ai pour ma part découverte en octobre dernier, me paraît plus aboutie ce soir. Le concert dans son ensemble est assez violent (toutes proportions gardées), Carry On étant la seule baisse de rythme que j’ai constatée. Après la classique If You Leave Today, le groupe quitte la scène mais remonte très vite pour un rappel à peine plus long que ceux de leurs homologues français et belge. Chris, puis Pete, se fendent d’un solo pendant l’intro rallongée de Menace About Town. Adieu She Said Bye Bye, qui a clôt la plupart de mes précédents concerts des Bishops, c’est une dernière petite nouveauté à laquelle nous avons le droit, Better Times For Me. Dans l’ensemble le passage en mode quatuor m’a paru intéressant, Alex est pour l’instant « en rodage », ce n’est pas facile d’intégrer du jour au lendemain un groupe qui a plus de 500 expériences scéniques au compteur. Et de mon côté, c’est un changement que je ne vais pas intégrer du jour au lendemain non plus, mais je suis optimiste pour l’avenir.
Il est minuit, le groupe quitte la scène pour le stand de merchandising plutôt pauvre (en tout cas pour moi, j’avais déjà tout mais leur adorable manager Grant m’a offert un poster.) Gilles a réclamé une setlist pour moi, merci ! Je voulais absolument l’autographe d’Alex, alors je me dirige vers lui et sort « Nice to meet you » comme si notre rencontre était prévue de longue date. Il me serre la main et je précise que je suis une habituée « It’s my seventh Bishops gig ! ». Il me répond que c’est son troisième ce qui provoque un beau fou rire général. J’engage ensuite la plus longue conversation de ma vie avec Mike, surmontant ma timidité pour m’informer un peu de l’avenir du groupe. Enregistrement cet été pour, si possible, une sortie du troisième album en septembre, et une plus grosse tournée en fin d’année. Pas de festivals, alors ? Si, me rassure Mike, on en fera quand même, on sera très occupés ! Je chope vite fait l’autographe de Pete et abandonne pour Chris, qui doit sûrement être sorti fumer sa clope. Je préfère effectivement attraper le bus noctilien de 0h40 parce qu’il y en a seulement un toutes les heures pour chez moi. A 3 heures du matin je suis enfin rentrée, et intarissable comme d’habitude sur mes souvenirs musicaux et visuels de la soirée. A bientôt pour de nouvelles aventures rock and roll (si possible, même si Le Forum est vraiment une salle sympa, plus proches de chez moi !).


Setlist:


Higher Now
City Lights
For Now
Life In A Hole
Carousel
I Can't Stand It Anymore
Chase The Night
Breakaway
Good Feeling
Hold On
Free To Do What You Want
Always The Same
The Only Place I Can Look Is Down
Carry On
Frustrations
Lies And Indictments / Sun's Going Down
If You Leave Today

Menace About Town
Better Times For Me


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Message par mimipunkchou Jeu 27 Mai - 17:46

Tiens la dernière fois je vous ai pas mis la setlist

Oubli réparé!
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Message par mimipunkchou Jeu 27 Mai - 17:51

Pour le Gibus, on commence par les photos

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Eh oui Mike parle français c'est un scoop ;-)
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Message par mimipunkchou Jeu 27 Mai - 17:54

Le reste de mes achats:

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Message par mimipunkchou Jeu 27 Mai - 17:55

La setlist prise en photo par chéri (mais on l'a pas récupérée c'est ma voisine de droite qui l'a prise)

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Message par mimipunkchou Jeu 27 Mai - 17:57

Mike et moi en pleine conversation:

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Message par mimipunkchou Jeu 27 Mai - 17:58

Bon c'est pas vraiment utile mais le fameux tampon smiley avant qu'il ne s'efface:

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Message par mimipunkchou Lun 31 Mai - 17:40

Hop je continue après une interruption désolée ^^
Ptite vidéo vraiment pas terrible l'appareil photo cesse de filmer au bout de 20 secondes mais bon ça met dans l'ambiance ^^



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Message par mimipunkchou Lun 31 Mai - 17:59

la chronique à voir sur

lien

merci Vik, Eric etc...


Moins de trois mois après mon premier concert des Bishops « puissance 4 », je remets ça au Gibus en cette fin avril. C’est une habitude maintenant, je n’ai même pas hurlé de joie lorsque j’ai pris connaissance de l’événement (par l’intermédiaire de ma maman, car nous étions en vacances et privés du sacro-saint Internet). Du fait de mes huit concerts en l’espace de deux ans et du peu de place que les Bishops consacrent à l’improvisation, la routine s’installe, mais ce soir c’est spécial, car Pete m’a prévenu que ce sera leur anniversaire à Mike et lui. Ainsi donc nous voilà en route Guillaume et moi pour l’anniversaire des jumeaux et un bon moment de rock n roll.
Devant la salle, Lorenzo, coorganisateur de la soirée et chanteur de Wigwam Squaw, vient nous faire la causette après avoir remarqué mon t-shirt (Bishops of course). Mais l’ambiance sympathique est de courte durée car le service sécurité de la salle est, dirons-nous, peu avenant. Bon c’est leur boulot mais moi je suis polie et je cherche pas à frauder ni quoi que ce soit, alors j’apprécie qu’on me parle gentiment en retour. Chaleureuse entrée en matière, y’a pas à dire. Après le coup de tampon smiley sur la main, nous voilà dans les lieux et c’est une grosse déception pour moi, qui pensais que quelque part, l’esprit d’Iggy et des Clash devait y être encore. Soyons franc, la déco boîte de nuit n’a rien d’un temple du rock. Mais bon l’important c’est la musique hein !
C’est Cheers qui ouvre les hostilités, avec une pop scolaire (c’est le moins qu’on puisse dire au vu de l’âge du guitariste), appliquée, avec un chanteur au look MGMTesque dont la voix n’est franchement pas désagréable. Guillaume apprécie, ce qui en soi est un exploit (Monsieur a des goûts difficiles). Le chant en anglais ça attire déjà plus ses bonnes grâces cela dit. J’ai beaucoup aimé aussi, le manque d’originalité est la seule chose que l’on pourrait leur reprocher, mais rapport à leur moyenne d’âge, on va leur pardonner. Ca se termine de façon assez noisy avec une reprise (enfin, façon de parler) du « She Loves You » des Beatles, le quatuor liverpudlien étant l’une de leurs principales influences. Un bon moment en tout cas, et un groupe à suivre sans nul doute.
On enchaîne avec Wigwam Squaw, je pensais que les gars de la soirée visiblement tous potes dans la vie devaient se rejoindre niveau répertoire musical mais non, cette fois-ci c’est plus brouillon, mais attention, je ne l’entends pas de manière péjorative : disons que ça laissait plus de place à l’impro, que ça donnait moins l’impression d’être « calqué sur les aînés ». Lorenzo au chant s’avèrera cependant un peu trop timide, difficile cependant de le lui reprocher, il n’aura pas vraiment le temps de rentrer dans le truc puisqu’après seulement deux ou trois titres, on annonce au groupe qu’ils doivent clore leur set car il y a du retard. Je suis franchement choquée, d’autant plus que Lorenzo a co-organisé cette soirée. Au final le groupe a mis autant de temps à installer son matos (problèmes de son au début de surcroît) qu’à interpréter ses morceaux ! Ils auront beau faire traîner en longueur le dernier morceau, un sentiment d’inachevé est venu plomber l’ambiance.
C’est maintenant au tour de M.E.S.K.I.N.S de prendre possession de la modeste scène. Si je trouvais le chanteur précédent trop réservé, là pour le coup, c’est tout l’inverse : on ne voit que lui, on n’entend que lui et ses « Le Gibus vous êtes toujours là ? » qu’il répète à outrance. Je n’aime pas juger les gens uniquement sur leur apparence mais c’est vrai que là le genre petit branleur en veste de cuir, j’ai du mal. Ca passerait peut-être mieux si on lui collait une guitare dans les mains, mais là, pour moi, seul le côté prétentieux ressortait. Il ne chantait pas mal cela dit, et je dois lui reconnaître un certain charisme (au moins envers les gamins et surtout gamines tout juste pubères qui peuplaient le public, qui s’est d’ailleurs mis à pogoter sévère à ce moment-là). Mais je suppose que c’était trop éloigné de l’attitude des Bishops pour moi. C’est dommage car le côté punk tendance Clash (tendance seulement, hein) de leur musique aurait pu rafler mes suffrages par rapport aux deux autres groupes. Mais pour moi ce soir-là, ça ne passait définitivement pas. (A noter que sur leur myspace, ils ne se définissent pas comme punk mais comme rock, électronique et hip hop, enfin de toute façon, c’est rasoir les classifications musicales, c’est ma chronique, je dis ce que je veux.)
Au vu du nombre de pogoteurs probablement fans pour M.E.S.K.I.N.S, j’ai bien cru que le public allait se clairsemer sérieusement avant l’arrivée des (plus ou moins) stars de la soirée, mais au final il est resté bien présent, pour notre plus grand malheur, mais je vais y revenir. Pour l’instant on nous annonce qu’après les Bishops, Sacha de la Nouvelle Star viendra nous rendre une petite visite. Cris des filles dans le public. Moi excepté. Bon, je l’avoue même si c’est difficile à assumer, je regarde. Le plus con dans tout ça, c’est que je détestais ce genre d’émission quand j’étais ado. Et puis la présence de Philippe Manœuvre a fini par me convaincre de jeter une oreille. La plupart du temps je me moque des candidats, et de temps en temps j’admire une voix. Pas bien glorieux tout ça. On devient con avec l’âge. De toute façon j’ai cru que l’annonce était une plaisanterie, et puis par-dessus tout, les Bishops sont sur le point de monter sur scène, alors au diable mes petits plaisirs honteux du mercredi soir.
Que dire d’un concert lorsque vous voyez un groupe pour la huitième fois ? Higher Now ouvre, comme bien souvent. La petite nouvelle Someplace Somewhere a une intro du tonnerre. Life In A Hole est définitivement une tuerie. Je m’habitue tellement à Chase The Night depuis octobre que je ne la considère même plus comme un nouveau titre. J’aperçois un « part II » sur la setlist mais je ne vois pas le titre à cause d’un reflet malgré ma place au premier rang et je m’interroge pendant tout le concert. C’est « House In The Desert » qui a cet honneur mais je ne vais même pas me rappeler tant que cela comment elle sonne, cette suite, trop occupée que je suis à survivre. Et pourtant franchement, je m’en fiche si ça remue, bien au contraire, j’ai souvent souffert d’un manque d’enthousiasme du public aux concerts Bishopsiens. Mais là pour tout dire, y’a une ambiance de merde. Des gars pour la plupart bourrés poussent comme des malades, se moquent du groupe (en français bien sûr, c’est très franc), et l’un d’eux tente dès le début de me dégager du premier rang. Son but était en fait de monter sur scène pour slammer, il finira par me dire pardon vu que je me suis accrochée à la barrière comme si ma vie en dépendait, et il n’a pas réussi à me déloger. Ce sera ainsi pendant tout le concert, les barrières (qui n’étaient pas fixes, c’eût été trop beau) m’écrasant le pied de temps à autre, il y a même un gars qui m’a caressé les cheveux, j’ai fini par distribuer des coups de pied en arrière pour préserver mon espace vital. Et par y prendre plaisir, d’ailleurs. On a atteint le summum quand l’un des énergumènes a attrapé Mike à un endroit que la décence m’empêche de citer, celui-ci a bien sûr reculé, adieu les solos pour notre côté de la scène. C’est écœurant mais tant pis, j’ai au moins profité de la musique (je n’avais plus trop le loisir d’admirer le groupe).
Sitôt le concert fini (pas de rappel bien sûr, timing oblige), je me dirige vers le merchandising et Grant, génialissime manager, me fait un prix sur les vinyles que je veux. Je chope Mike et obtient mon meilleur souvenir de la soirée, une dédicace en français « Mon anniversaire » sur la version 33 tours du premier album que je viens de me procurer. Guillaume saisit l’instant en photo et heureusement parce que Mike ne prendra pas la pose pour moi ce soir, d’autres se jettent déjà sur lui. Nous nous apprêtons à nous en aller quand je croise Chris qui fume dehors et me jette à l’eau pour une dédicace. Il a parlé anglais et non écossais (ou alors c’est ma compréhension qui progresse grandement), par contre mon propre anglais a été une catastrophe, mais bon, autre souvenir à mon tableau de chasse (façon de parler, hein !). Cécile, si tu me lis, il m’a même fait la bise ! Mode groupie off, il est temps de conclure. J’ai raconté par mail aux garçons mes impressions sur la soirée, et Mike m’a répondu qu’il espérait que ça n’avait pas ruiné mon concert. Je vais répondre non. Oui, on devient con avec l’âge. Mais on prend aussi conscience qu’il y a bien plus con que soi sur Terre, et bon gré mal gré, on passe outre.
PS : Le Sacha, apparemment, il a vraiment joué. Guillaume a entendu les filles crier au moment où on sortait.


Setlist


Higher Now
City Lights
Someplace Somewhere
Life In A Hole
Carousel
Breakaway
Good Feeling
I Can't Stand It Anymore
Chase The Night
Hold On
Free To Do What You Want
Always The Same
The Only Place I Can Look Is Down
Carry On
House In The Desert part II
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Message par mimipunkchou Mer 22 Déc - 15:22

Tout joli avec photos, ce sera ici:lien


18 décembre. Il neige mais il en faut bien plus que ça pour m’empêcher de voir les Bishops, après tout ce n’est pas grand-chose comparé au mouvement de grève sur le RER A qui avait blindé le métro alors que j’allais les voir dans cette même Flèche d’Or il ya deux ans presque jour pour jour. Gwladys, Alrick et moi-même arrivons sur place à 19h30 mais les portes n’ouvriront malheureusement qu’à 20h. Glagla ! ;-) La salle a été refaite depuis ma dernière visite, si mes souvenirs sont bons le bar est à présent plus loin de la scène, il y a davantage d’espace pour le public. Les deux tourtereaux ( ;-)) vont squatter le radiateur et moi mon sacro-saint premier rang (pas très bon pour les oreilles tout ça, mais bon là c’est les Bishops, pas BRMC). Vers 21h le trio français Ladylike Dragons prend possession de la scène. La chanteuse/bassiste, Cindy, a beau être assez frêle, ça envoie dès qu’elle ouvre la bouche, qui plus est dans un anglais parfait. Seb a toute la panoplie du guitar hero, les poses et le look, long manteau noir, cheveux également longs et barbe, presque une caricature, sauf qu’il n’a de toute évidence pas appris à jouer sur un jeu vidéo. Il m’a vraiment impressionnée, et je suis pourtant assez difficile vis-à-vis des groupes français, je le reconnais. Yann nous apporte la touche finale, je ne suis pas persuadée d’avoir vu un jour un batteur semblant prendre autant de plaisir avec son instrument. Dix titres seulement, on en aurait voulu encore. Frédéric avec qui j’ai fait connaissance les avait déjà vus avant, pour moi c’est une découverte, et une très bonne. L’énergie du punk, les solos en plus, et une voix féminine de toute beauté, le genre de voix qu’on ne croise pas assez dans le rock. La soirée commence bien.

On enchaîne assez rapidement avec les Américains de Young Prisms. Ils n’aiment pas la neige (« Fucking snow » est quasiment tout ce que j’aurai retenu du baragouinage du bassiste, je ne fus pas surprise d’apprendre par la suite qu’ils sont originaires de San Francisco) et ils officient dans un tout autre registre. Étiquetés shoegaze sur leur myspace, le moins qu’on puisse dire est qu’ils ne donnent pas particulièrement dans l’accessible. Le guitariste, disparaissant entièrement derrière ses cheveux, tritouillera ses pédales d’effet pendant une bonne dizaine de minutes sur l’un des morceaux. Des morceaux assez répétitifs, il faut bien l’avouer. La chanteuse n’en est pas vraiment une, se contentant de vocalises plus ou moins audibles, et quand elle ne fait rien, elle ramasse sa canette et boit un coup comme pour se donner une contenance. Conceptuel, on va dire. Comme ils n’ont pas écrit la setlist, le bassiste demande constamment quelle chanson va être jouée. Amusant ou agaçant selon le point de vue, un peu des deux on va dire. Le peu de communication me sembla plutôt être des private jokes. Entendons-nous bien, j’ai aimé le set, définitivement plus original et expérimental que celui des Ladylike Dragons, mais dans ce genre de soirée, c’est probablement trop décalé. Le public est poli mais les applaudissements sont moins nourris que précédemment, ce dont par ailleurs le groupe a l’air de se foutre royalement. Coincée entre deux groupes à l’enthousiasme débordant, leur performance ne sonne finalement pas très juste. À revoir dans des conditions plus adaptées donc.

C’est l’heure maintenant d’accueillir comme il se doit les « stars » de la soirée, ce que le public fera avec joie tout au long du court set d’une heure des Londoniens. Alors les Bishops, meilleurs en trio ou en quatuor ? Forte de six concerts « première mouture » et de trois autres avec le « petit » frère, je devrais pouvoir apporter un début de réponse à cette question, mais ce ne sera pas vraiment le cas. Quand vous suivez un groupe depuis longtemps, il y a trois possibilités : soit, ayant fait le tour de la question, il se sépare ; soit c’est vous qui, lassé, passez votre chemin ; soit le groupe change au moins un peu sa formule de départ, et c’est (heureusement pour moi) vers cette troisième option que se sont orientés les Bishops. Aussi pour moi, la question de la comparaison ne se pose pas. Il fallait que ça change, point. Par ailleurs, ce n’est pas non plus si radical en version live. S’habituer à cette nouvelle guitare sur les anciens morceaux demande un peu de temps, mais un habile équilibre de la setlist entre les deux albums et les petites nouvelles, où Alex trouve beaucoup plus naturellement sa place, permet de s’y retrouver. Finalement, je fus presque déçue du peu d’utilisation du clavier nouvellement présent près d’Alex, les nouveautés sonnant sur scène assez rock, et ne retranscrivant pas très bien le virage pop amorcé en studio. C’est, cela dit, probablement préférable pour le public encore peu habitué à la nouvelle formule (le nouvel EP, « Sojourn », que je me suis procurée au stand en avant-première, ne sortant qu’en janvier). Mais je m’attendais à davantage de révolution au vu des titres entendus sur Myspace. Et je me suis fait aussi la remarque qu’une version scénique plus aboutie de Nothing I Can Do Or Say aurait pu sortir de ce maudit clavier trop discret. J’admets cependant que je fais ma difficile, des morceaux comme The Only Place I Can Look Is Down ou Chase The Night (quelle idée de la garder exclusivement pour le live celle-là ! Ça y est je râle encore) étant toujours aussi jouissifs. Les chœurs a capella repris par le public à la fin de Finding Out sont un régal. Free To Do What You Want et Breakaway, de vrais défouloirs. À dire vrai, le seul point vraiment négatif de la soirée fut ce rappel d’une unique chanson, pas forcément bien choisie de surcroît (quid de Menace About Town et de son intro rallongée si appréciable en concert ?). Alex officie maintenant avant le rappel, revenant au micro et demandant « Do you want one more song ? », mais je pensais que le chiffre annoncé n’était qu’une estimation, grosse déception de ce côté c’est sûr, même s’ils ne sont évidemment pas responsables du temps qui leur est alloué. Je me consolerai avec mon EP soigneusement dédicacé par la bande au grand complet, plus en bonus une conversation avec Mike qui est comme à son habitude intarissable et semble parfois oublier que je suis française et que c’est dur de le suivre avec la musique forte en fond, et il est déjà temps de rentrer. Si tout va bien, Bishops n°10 au Havre fin janvier ! Joyeuses fêtes à tous !

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Message par mimipunkchou Mer 22 Déc - 15:28

Setlist:

Higher Now
Life In A Hole
Carousel
Push And Pull
Oll Korrect
Breakaway
Chase The Night
City Lights
Gnaw
Finding Out
Hold On
Free To Do What You Want
Headlights (On)
Nowhere To Run
For Now
The Only Place I Can Look Is Down
If You Leave Today

Back And Forth
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Message par mimipunkchou Jeu 23 Déc - 21:53

Mon EP QUADRUPLEMENT dédicacé et la setlist d'Alex:

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Message par mimipunkchou Mer 16 Fév - 18:08

Chose promise, chose dûe!
Review Magic Mirrors à voir ici avec photos sous peu: lien

Dixième fois que je vais voir les Bishops ce soir! Comme ma prose devient franchement redondante, je vais vous parler du Magic Mirrors, salle du Havre que je découvre aujourd’hui. Je m’attendais à un concert sous un simple chapiteau, mais c’est une vraie salle, bien qu’effectivement de forme ronde. Parquet au sol, tables aux fauteuils confortables encerclant la « fosse », ce n’est pas très rock’n’roll, mais ça fait son petit effet quand vous rentrez. Priscillia qui m’accompagne ce soir (principalement pour voir Radiosofa) et moi-même sommes très heureuses d’être enfin au chaud car la soirée est glaciale. Mais nous ne resterons pas très longtemps confortablement assises, allant squatter le premier rang dès l’extinction du désagréable éclairage façon discothèque.

C’est Last Highway, groupe local mais chantant dans la langue de Shakespeare, qui ouvre la soirée. Le premier morceau interprété était instrumental, mais c’est bien à une formation classique en quatuor, chanteur/guitariste, guitariste lead, bassiste et batteur à laquelle nous avons droit. Des morceaux planants, auxquels je trouvais un petit côté Dire Straits au premier abord, mais qui gagnèrent en nervosité par la suite. Malgré un jeu de scène quasi inexistant (la différence avec Radiosofa se fera cruellement sentir par la suite), je passe un très bon moment, puisque la musique prime toujours pour moi sur le décorum.

Vient ensuite Radiosofa, quintet que je vois pour la deuxième fois après une autre première partie des Bishops il y a plus d’un an. J’avais beaucoup aimé et me rappelle même avoir fait la remarque au chanteur que je n’aimais pas quand les Bishops étaient précédés par un trop bon groupe ;-) J’aime toujours autant, malgré cette fichue habitude que j’ai de comparer tous les groupes chantant en français avec mes références personnelles, en particulier Noir Désir dont la récente séparation m’a fait beaucoup souffrir, moi qui ne les ai jamais vus en concert. Mais s’il y a définitivement du Cantat dans la gestuelle de Thomas Cramoisan, le groupe garde une identité propre, avec des compositions assez sombres, mais éclairées de-ci de là par quelques notes de clavier, et surtout par l’humour de Thomas. Par exemple lorsqu’il nous explique remercier le public avec retard pour entraîner une seconde salve d’applaudissements. Côté jeu de scène, c’est donc l’explosion par rapport à Last Highway, les musiciens interchangeant leurs instruments, Thomas utilisant le clavier sur un titre, mais le plus marquant pour moi sera quand même le passage « à deux sur la même batterie », peu courant il faut le reconnaître. Le groupe est originaire de Rouen, en toute logique les fans se sont déplacés, et Thomas s’en donne à cœur joie en interagissant avec le public. Public qui cela dit ne se colle pas sur la scène et reste, bières à la main, à une distance respectable. Un comportement que je trouve un peu étrange pour un concert définitivement rock, mais bon, chacun fait ce qu’il veut.

Mais lorsque la quasi-totalité du public déserte la fosse dès que les Rouennais ont quitté la scène, je suis franchement dégoûtée. Il eut probablement été plus judicieux de programmer les Bishops avant Radiosofa au vu de leur fanbase normande.
Dès que mes Londoniens préférés montent sur scène à leur tour, je perçois la déception dans le regard de Pete. J’ai déjà vécu des concerts des Bishops où il n’y avait pas particulièrement foule, je pense surtout à celui de Vauréal, mais c’est la différence avec le groupe précédent qui me rend vraiment triste pour eux. Peu importe, le groupe ne fera pas d’autre remarque qu’un « Come closer » de Mike pour inciter les gens à se rapprocher. Ce qu’ils feront d’ailleurs petit à petit, mais on sera bien loin de l’hystérie collective, c’est sûr. Avec toujours cette fichue distance entre la scène et le premier rang, enfin disons le deuxième, car nous sommes collées sur les retours (d’ailleurs étrangement disposés sur une avancée et non pas sur la scène elle-même, mais c’est vrai qu’il n’ya pas une place immense même si c’est plus grand que le Mac Daid’s) mais nous sommes les seules. Enfin, avec deux autres filles, et le guitariste de Last Highway, passablement éméché semble-t-il, mais qui a le mérite de mettre un minimum d’ambiance, et semble s’intéresser au groupe, tandis que le reste du public, je le répète, est plus concerné par la boisson. Enfin peu importe, j’ai fait le déplacement dans ma Normandie natale pour eux, je compte bien profiter à fond, et de Higher Now à If You Leave Today, je m’éclate, malgré le peu de différences avec la setlist de la Flèche d’Or et, probablement à cause du public, l’absence de rappel. Menace About Town est de retour et ça fait du bien, le reste est classique, avec l’intégralité de Sojourn qui marque le virage pop du groupe, et la petite exclu live Chase the Night, rien que pour celle-là, je veux bien les voir dix fois encore ! Avantage d’un public clairsemé, j’ai l’impression que la majorité des solos de Mike sont pour moi, rien que pour moi, maigre consolation, mais consolation quand même ! Alex, que Mike déclarera être le cerveau du groupe, ce qui m’a bien fait rire (ça laisse entendre que pendant ses cinq premières années d’existence, le groupe était dépourvu de tête pensante !) a plus qu’un mini-clavier à sa disposition à présent, mais conserve son poste de second guitariste sur les anciens morceaux. Aucune surprise ce soir, set carré, scéniquement probablement un poil moins bon que Radiosofa je dois le reconnaître, malgré un Mike comme à son habitude en grande forme côté solos et grimaces.

Au final ma grande joie de la soirée viendra du merchandising, un énième t-shirt, euh, dispensable, mais une belle profusion de 45 tours et singles (à 2€ !), dont une b-side que je n’avais pas, You Can’t Let It Go, et puis c’est toujours bon de satisfaire ma collectionnite. Priscillia m’a embarqué la setlist, que je fais soigneusement dédicacer par Pete, Alex et Mike, Chris étant dehors à son habitude, « avec un whisky et un cigare », plaisantera Mike… ou pas. Le quatuor a donné un set acoustique à Cologne juste avant de revenir en France, j’ai fait savoir à Mike mon désappointement concernant le fait que ce genre de set inhabituel n’ait pas lieu en France. J’ai eu le droit du coup à toute la description du truc, Alex au piano, Pete à l’harmonica… Ça ne remplace pas, mais j’étais heureuse comme tout d’avoir Mike pour moi toute seule, alors je n’arrêtais plus de parler, du concert acoustique, du fait qu’ils devraient organiser un truc du genre au Café de la Danse, de ma visite à Londres pour voir Mark Lanegan, de Chase The Night, il faut l’enregistrer Chase The Night quand même ! Cette conversation, une vraie à double sens, sans musique derrière pour me compliquer la compréhension de l’anglais, fut mon grand bonheur de la soirée. Allez, mode groupie off, en mars je vais voir, non pas les Bishops, eh oui, ça m’arrive de faire d’autres concerts, mais Cat’s Eyes, side project (ou plutôt autre groupe à part entière, dixit lui-même) de Faris Badwan de The Horrors. Ça promet d’être original et différent, j’ai hâte !
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Message par mimipunkchou Mer 16 Fév - 18:13

setlist, dédicacée (et agrémentée de jolis dessins!) par Mike, Pete & Alex:

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Message par mimipunkchou Mer 16 Fév - 18:15

et mes singles (You Can't Let It Go en b-side de Hold On, hourra!)

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Message par mimipunkchou Mer 16 Fév - 18:16

enfin mon 45 tours

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Message par mimipunkchou Lun 18 Juil - 16:49

Voilà la review du Gibus qui sera toute belle (merci les gars) ici




Choix cornélien en ce premier week-end de juillet : le Main Square, les Eurocks et la Japan Expo tombent en même temps, et ce vendredi, X Japan rendent enfin visite à la France au Zénith tandis que mes petits chouchous des Bishops se contentent d’un plus humble Gibus. J’ai finalement abandonné les festivals (les Eurocks c’est loin, le Main Square c’est ultra commercial, Kaiser Chiefs ça me faisait bien envie quand même, mais comme je suis pas fan des autres groupes qui passaient derrière, ça aurait fait cher le déplacement…). Pour le vendredi, comme c’est Guillaume qui aime X Japan et qu’il a décidé qu’il était pas assez fan pour y mettre ce prix-là, j’ai fait le choix des Bishops pour la onzième fois, dans une salle, le Gibus, que je n’avais pas aimé lors de ma première visite, et où je me rends seule après une longue journée de marche à la Japan Expo, pendant qu’à la citadelle d’Arras, QOTSA montent sur scène… Il y a des jours où je me pose des questions sur ma santé mentale…

Mais je suis là malgré tout, et premier soulagement, plus de vigile désagréable au possible, je peux même garder ma bouteille d’eau. Ce concert a lieu dans le cadre du festival Bulles Zik, qui associe rock et bandes dessinées. Je ne suis pas fan de la seconde partie, j’ai lu Tintin, les Schtroumpfs et Astérix (comme tout le monde, ai-je envie de dire, de ma génération en tout cas) mais ce n’est pas une passion pour moi. Pourtant le principe de « concert dessiné » qui ouvre la soirée m’intrigue. C’est Frank Margerin, illustre dessinateur, qui s’y colle, accompagné de Lord Fester (de son vrai nom Fred Beltran), qui fait partie du Lord Fester Combo dont on aura l’occasion d’apercevoir le contrebassiste, mais qui officie seul ce jour, à la guitare et au charleston simultanément. L’animateur (car oui, nous avons un animateur, qui veut systématiquement meubler entre chaque groupe, et fera bruyamment remarquer mon tshirt Bishops) nous dit que Fred est un adepte de la musique noire des 40’s-50’s. « Non, ce n’est pas un redneck, malgré son chapeau de cow-boy », jugera-t-il bon de nous préciser. Le look du monsieur ne passe effectivement pas inaperçu, à base de têtes de mort principalement. J’adore ! Musicalement, Fred n’a rien à envier aux influences qu’il revendique clairement (et qu’il a raison de revendiquer d’ailleurs, pas sûr que le public assez jeune soit bien au courant des origines black du rock’n’roll). C’est un guitariste hors pair, et le simple fait de manier deux instruments simultanément le fait ressembler à un dieu pour moi dès les premières notes. Je ne saurais trop dire si les morceaux interprétés étaient des compos ou des reprises, inculte que je suis sur cette période, mais chaque titre donnait envie de se dandiner furieusement. Difficile de détacher mon regard , mais les dessins de Frank sur l’écran face à moi valaient tout autant le coup d’œil : concert de rock avec moult détails comme des slammeurs, scène dans un bar où se côtoient consommateurs et joueurs de flipper, demoiselle aux formes généreuses apparaissant à point nommé pendant le titre Shake Your Hips (celle-ci est une cover, de Slim Harpo, merci Wikipedia), le King himself… Les croquis s’enchaînent comme les morceaux, et c’est un pur bonheur pour les yeux comme pour les oreilles. Et les petits soucis techniques (le charleston qui ne veut pas tenir en place) ne font qu’apporter une note de convivialité supplémentaire. « Je vous laisse avec les vrais musiciens », dira modestement Fred en partant. Pourtant, il va être difficile d’égaler cette performance à mon humble avis…

Le trio français de BoXoN (prononcez à la française) prend possession de la scène après l’habituel intermède avec l’animateur (qui s’excusera plusieurs fois d’être un peu lourd, mais qui m’a franchement bien fait sourire et même rire à de nombreuses reprises, avec ses souvenirs des 80’s entre autres, donc merci à lui aussi). L’écoute sur Myspace de BoXoN ne m’a pas convaincu, et le groupe en chair et en os ne fera guère mieux. Musicalement c’est bon, de la pop tendance rock on va dire, mais côté voix et lyrics je coince un peu. Je ne suis pas très bien placée pour critiquer, les Bishops ne sont franchement pas très bons sur ce dernier point, avec des textes assez bateaux (je peux le dire, je les ai presque tous traduits) mais en français, ça passe comme toujours beaucoup moins bien que dans la langue de Shakespeare. Et quand le chanteur, qui pourtant avait marqué un point avec son harmonica, abandonne sa Rickenbacker pour une guitare acoustique, j’ai encore plus de mal. Heureusement l’intermède ne sera pas trop long. Sinon les cris des groupies (auxquelles l’animateur m’a gentiment assimilé au passage, je n’ai pas trop apprécié ;-) ) ne m’encouragent pas à me montrer positive, même si elles étaient gentilles dans l’ensemble. Le groupe a par ailleurs une tête bien sympa (notamment le bassiste qui je ne sais trop pourquoi m’évoque plutôt un joueur de cartes Magic qu’un musicien), mais pâtit cruellement de la comparaison avec le duo Fester / Margerin. On notera quand même deux grands moments, les reprises de Jolene de Dolly Parton dont la version française passe bien, et Résidents de la République du grand Bashung, que certaines jeunes fans autour de moi connaissent à ma grande joie. Dommage que ce ne soit que dans les covers que la voix du jeune Valentin arrive à délivrer toute sa puissance de manière convaincante. Si j’ai bien compris, c’était un de leurs derniers concerts, même si mon avis est mitigé, je trouve cela dommage car je pense qu’il y a quand même du potentiel dans ce groupe. Mais je suis bien heureuse de passer aux Bishops, surtout que je suis tout de même là pour eux.
Il n’y aura rien de révolutionnaire ce soir, si ce n’est que j’ai trouvé le concert bien plus rock qu’à l’accoutumée (je veux dire par là, par rapport aux plus récents auxquels j’ai assisté). Ce qui m’aura bien fait passer pour une idiote auprès des gens qui ne connaissaient pas à qui j’ai dit que le groupe était maintenant plus « pop ». Alex a à peine approché le clavier, et le groupe semblait avoir retrouvé son énergie des débuts. Peut-être grâce à un public en forme, qui leur fait enfin honneur. Une fille proposera une bière à Mike qui y trempera à peine les lèvres. Plus tard, je pense que c’est une vodka qu’on lui amènera, il nous dira alors préférer la bière. De toute façon l’alcool, c’est après le concert seulement pour mes Londoniens adorés, qui carburent à l’eau, certes, mais cela ne les empêche pas de mettre le feu à la salle. Le jeune âge des fans de BoXoN contribue, je dois l’avouer, à cette bonne ambiance générale. Mais il y avait aussi des personnes très en forme chez les plus « vieux », notamment un gars en kilt très amusant. Côté setlist, les classiques se déroulent, les nouvelles, malgré mes craintes, ne font pas retomber l’ambiance, le public est à fond, et de mon côté, j’attends impatiemment la clôture sur Lies And Indictments / Sun’s Going Down. C’est le clou de la soirée, mais je m’amuse du début à la fin : oubliés, la fatigue et les mauvais souvenirs du Gibus. Je m’offre même une petite escalade sur la barrière pour attraper la setlist (oui, il y a une barrière, encore).
C’est Chris qui vient nous demander si on veut un rappel, sur la demande de l’animateur. Première fois je crois que j’entends sa voix sur scène. Bien sûr qu’on en veut encore, et comme il n’est pas trop tard, on en aura même deux, de rappels ! Le bonheur, surtout quand résonnent les premières notes de Life In A Hole. Le public réclame I Can’t Stand It Anymore, on ne l’aura pas, mais ce n’est pas si grave. On ne peut pas tout avoir ! À la fin, l’ambiance du concert une fois retombée, je n’en peux plus, je confie mon envie d’aller dormir à Alex qui me dit qu’il est lui aussi épuisé. Pas de merchandising que je ne possède déjà, dommage, je parle assez longuement avec Mike, des derniers concerts que je suis allée voir (passant sous silence Pretty Reckless, que je n’assume peut-être pas tant que ça), du futur album (fin d’année ou début de l’année prochaine), du week-end qu’il va enfin passer à Paris, lui qui avait tant envie de découvrir la ville. Et je peux enfin aller me coucher, heureuse de ma soirée, entre magnifique découverte et valeur sûre.
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Message par mimipunkchou Lun 18 Juil - 16:51

La setlist:
(en fait If You Leave Today a été remplacée par Higher Now, mais ils l'ont jouée lors du premier rappel, et Life In A Hole et Carousel constituent le 2è rappel).
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Message par mimipunkchou Lun 18 Juil - 16:52

enfin ma place quadruplement dédicacée:
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Message par mimipunkchou Lun 18 Juin - 17:37

Comme promis, et en attendant une belle publication ici, ma review du concert à la Flèche d'or en mai:



Après une dure journée, je ne suis pas forcément motivée ce soir-là vu que c’est mon douzième concert des Bishops (plus vraiment de surprise à attendre) et le fait d’apprendre par Gilles en arrivant qu’ils vont jouer à 23h n’améliore pas les choses. Je prends mon mal en patience, mais quand Frédéric vient me dire qu’il a discuté avec Mike et que ce soir ils ne seront que trois car Alex a quitté le groupe, je me dis qu’il y a vraiment des journées de merde. Mais on va parler musique quand même car c’est ça le sujet.
L’horaire tardif de montée sur scène des Anglais est dû à la présence de deux groupes français en première partie ; c’est The Enjoys qui ouvre les festivités de cette soirée « French Made Party ». Groupe à l’ambiance festive, sympathique quoique pas transcendant, mais on se prend au jeu de leurs pop songs rythmées, principalement chantées en anglais (sauf une) par Hugo, le boute-en-train de service. Je passe un bon moment.
On enchaîne avec Blackfeet Revolution, duo guitare / batterie qui envoie la sauce et est définitivement plus à mon goût. Chœurs assurés sur certains morceaux par de ravissantes demoiselles, riffs acérés et surtout frappe puissante du batteur, le tout à un volume sonore qui m’oblige à sortir mes protections auditives, tous les ingrédients sont réunis pour un excellent concert, les gars n’ayant pas à rougir de la comparaison avec les Black Keys qui vient bien vite à l’esprit. Je leur reprocherai juste le fait de faire de l’ombre aux Bishops qui, officiant dans un registre plus calme, risquent d’avoir du mal à captiver la foule après un tel show.
C’est bien à 23h que le quatuor redevenu trio monte sur scène. Mike a le sourire jusqu’aux oreilles à son habitude, mais comme je le craignais, la sauce a un peu de mal à prendre au départ, surtout avec l’interprétation d’une bonne poignée de titres récents et inconnus du grand public, voire même de moi, puisque le troisième album n’est pas encore sorti. Et l’absence d’Alex signifie bien sûr également celle des claviers si présents sur les titres de Sojourn. À partir du sixième morceau cependant, le tubesque Carousel tellement attendu par Frédéric, l’ambiance se réchauffe dans la salle, atteignant son apogée sur Breakaway comme toujours. Je n’apprécie pas trop de découvrir de nouveaux morceaux en live de manière générale, mais On A Limb et son intro avec Mike seul à la guitare m’a parue splendide. Il me faudra patienter avant de la réentendre cela dit, car l’annonce de l’album pour le printemps s’avérait apparemment trop optimiste ; « courant de l’année », m’annoncera plus vaguement Mike lorsque je lui poserai la question après le concert.
L’absence d’Alex ne sera pas le seul handicap du groupe ce soir-là, Chris ayant des ennuis avec ses cymbales, qu’il finira par balancer sous les cris d’un public conquis (sur le côté hein, pas sur nous ;-)). Pour couronner le tout, le temps qui leur est alloué est de quarante-cinq minutes… Malgré le superbe enchaînement final Breakaway-Hold On-Free To Do What You Want, on reste un peu sur notre faim, je pense qu’il aurait mieux fallu concentrer le set davantage sur les singles que sur le futur album. Les excellentes Chase The Night et City Lights en rappel me consolent un peu, puis je me dirige vers le merch, étape qui devient un peu plus délicate à chaque concert, au fur et à mesure que la liste de ce que je possède s’allonge, dépassant les capacités de ma pauvre mémoire (à ma décharge, entre les singles et les 45 tours, les éditions différentes… ce n’est pas facile de retenir tout ça). Je me pointe donc avec ma liste, et examine tout le stand avec attention, pour finalement en repartir avec le 33 tours de For Now, un single et un poster dédicacé. Suit une longue conversation avec Mike, que j’ai tout le mal du monde à comprendre à cause de la musique en fond. J’aurais voulu lui demander les raisons de l’absence d’Alex, mais je n’ai pas osé aborder le sujet, et je finis par quitter la salle sans savoir à quoi m’en tenir… et quelques minutes trop tard pour rentrer en métro, ce qui m’obligera à attendre le bus. Journée de merde jusqu’au bout. Mais une soirée cool quand même, en espérant que le nouvel album soit sorti avant que le groupe revienne sur Paris.
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Message par mimipunkchou Lun 18 Juin - 17:40

La setlist:


All Points In-Between
Push And Pull
Nowhere To Run
Polygonn
Stop / Start
Carousel
Life In A Hole
The Only Place I Can Look Is Down
Finding Out
Looper
Everything Happens For A Reason
Help Me Connect It All
On A Limb
Breakaway
Hold On
Free To Do What You Want

Chase The Night
City Lights

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Racontez vos concerts Bishopiens Empty Re: Racontez vos concerts Bishopiens

Message par mimipunkchou Lun 18 Juin - 17:42

Mes achats et ma place dédicacée par Mike:

Racontez vos concerts Bishopiens Place_10

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Message par mimipunkchou Lun 18 Juin - 17:42

Racontez vos concerts Bishopiens Single10

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Message par mimipunkchou Jeu 13 Juin - 15:46

Bon, ce n'est pas un concert, mais je vous mets ici les photos de ma dernière acquisition, le premier 45 tours du groupe, I Don't Really Know What To Say (la B side est Menace About Town).

Racontez vos concerts Bishopiens Hni_0010

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